Deuxième de France par sa hauteur : 74,85 mètres. A gravir sans oublier de compter, car le phare de Gatteville a autant de marches qu’il y a de jours dans l'année et autant de fenêtres qu’il y a de semaines…
Le Clos du Cotentin rassemble trois cités d’une grande richesse architecturale : Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Le Clos du Cotentinrassemble trois cités d’une grande richesse architecturale : Valognes, Bricquebec et Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Située au cœur de la presqu’île du Cotentin, elle est la seule commune, parmi les 3 chefs-lieux composant le Clos du Cotentin, à avoir un passé antique. Ancien village gaulois Valognes était alors nommé Alauna, surnommé depuis le 17e siècle le « petit Versailles normand » grâce à ses hôtels particuliers. En effet au cours des 17e et 18e siècles, la capitale du Clos du Cotentin concentra une bourgeoisie et une noblesse de robe considérable, pour lesquelles furent construits de nombreux hôtels particuliers.
Pour n’en citer qu’un seul, l’hôtel Beaumont est le plus bel hôtel particulier construit à Valognes. Toujours habité, classé aux Monuments historiques, l’hôtel de Beaumont se visite. Du vaste escalier d’honneur aux salons richement meublés, sans oublier les jardins… ses visiteurs sont assurés de retrouver l’ambiance et l’élégance de la vie aristocratique du 18e siècle.
Parmi les sites majeurs : Les ruines des thermes antiques d'Alauna témoignent de l’important centre que fut Valognes du temps des romains, l'ancienne abbaye bénédictine royale, l'ancien Hôtel Dieu, les châteaux de Valognes et de Brix, les Hôtels particuliers.
Saint-Sauveur-le-Vicompte a évolué sous la protection de son château féodal. Initialement de terre et de bois le 1er château a laissé la place à cette enceinte fortifiée du 12e siècle reprise deux fois, au 14e et au 16e siècle. L’édifice est
« l’un des monuments du patrimoine français parmi les plus évocateurs de la guerre de Cent Ans » dit-on fièrement à Saint-Sauveur.
Saint-Sauveur est aussi le berceau de l’écrivain Jules Barbey
d’Aurévilly, l’auteur des « Diaboliques ». Romancier, nouvelliste,
poète, critique littéraire, journaliste et polémiste, Jules Barbey d’Aurevilly est né ici en 1808. Sa maison familiale est aujourd’hui
un musée qui lui est dédié.
Son origine remonte au temps des Vikings, il y a onze siècles. Son château médiéval – au donjon polygonal de plus de 20 mètres - fut la demeure des seigneurs de Bricquebec jusqu’à la révolution française. Avec ses remparts, ses tours et son donjon, c’est un des châteaux les mieux conservés de la région. L’abbaye de la Trappe abrite toujours aujourd’hui une communauté de moines cisterciens qui fabriquent Les fromages comme la trappe de Bricquebec. Aujourd’hui Monument historique, on en visite la tour de l’horloge, la crypte, les tours circulaires, le donjon, le logis, etc.
Sur les hauteurs de Fierville, un moulin à vent fonctionne toujours. Rénové en 1997, il est en parfait état de fonctionnement. On y moud du blé, du sarrasin, de l’épeautre… Le moulin se visite et il y a diverses animations, comme la fête de la moisson. Pour déjeuner, il n’y a pas à chercher bien loin : une auberge est installée dans l’ancienne maison du meunier !
Au bord de son havre qui lui vaut le surnom de « Sourire du Cotentin », Portbail est resté un village pittoresque. Dans cet ancien port d’escale sur la route de l’étain, les bateaux de plaisance ont succédé aux bateaux de commerce mais le charme opère toujours. Il fait bon se promener dans les rues, à la découverte des deux églises, du pont aux 13 arches, du baptistère gallo-romain à la forme hexagonale…
En enlevant le badigeon de chaux de la chapelle de Canville-la-Rocque, en 1982, on fit réapparaître des fresques datant du 16e siècle. Elles évoquent la légende du « pendu dépendu », l'aventure de trois pèlerins allemands sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Avec la mode des bains de mer, à la findu 19e siècle, les hôtels et villas ont fleuri le long de la plage de Barneville et sur les hauteurs de Carteret, mêlant l’élégance à l’ambiance portuaire. Sur la plage de la Potinière, à Carteret, on trouve aussi de jolies cabines de bain, blanches et bleues.